Découvrir, Pratiquer et se Former au Yoga du Son
Formation découverte de 100 heures

Yoga Son Méditation - Photo Pierre-Pascal Baron

Pierre-Pascal Baron, enseignant et formateur en Yoga du Son

Anime les modules 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7

Anne Gael Lapoulle

Anne-Gaël Lapoulle, enseignante de Hatha Yoga, spécialiste de l’aplomb

Anime les samedis après-midis des modules 2, 4, 6

Méditer profondément avec les sons

Déc-ouvrez votre voix et apaisez votre mental grâce aux vibrations sonores

Explorez les intervalles de différents modes musicaux (ragas)

Chantez les mantras et les bhajans en groupes, voire en polyphonies

Apprivoiser son corps et retrouver son aplomb

Explorez votre corps avec les postures de Yoga, et les sons dans les postures

Retrouvez votre aplomb naturel et apprenez à préparer et à ajuster votre assise

Apprivoisez votre souffle et établissez-vous dans un espace heureux

Devenir autonome dans ses pratiques

Comprenez les principes qui sous-tendent les pratiques

Abordez la philosophie du yoga

Découvrez et chantez les aphorismes du Yoga

Informations pratiques

Weekends de formation au Yoga du Son 2023/2024 à Nantes

Programme

Pas d'évènement

Lieu et horaires

Dans la magnifique salle de La Maison SpirituelleImpasse des mandarines, 44000 Nantes

Samedi : de 10h à 18h (pause de 12h45 à 13h45)

Dimanche : de 10h à 18h (pause de 13h15 à 14h15)

Tarifs

30€ la pratique du samedi matin (10h-12h30)
90€ la journée
hors cycle de formation
180€ le weekend
hors cycle de formation

630€ le cycle de 7 journées (réglables en 3 fois, réduits à 600€ pour toute inscription avant le 1er juillet 2023)

990€ le cycle de 7 weekends (réglables en 3 fois, réduits à 930€ pour toute inscription avant le 1er juillet 2023)

Nous souhaitons que l’argent ne soit pas un frein : contactez-nous en cas de besoin de tarif réduit.

Yoga du Son méditation Nantes

Formation Yoga du Son Méditation - La Maison Spirituelle

Yoga du Son - Harmonium et Swarmandal

Renseignements et inscription

Inscription en ligne

Merci d’entrer votre message, nous vous répondrons au plus vite par email :

    Inscription par courrier

    Cliquer sur le bouton correspondant au bulletin d’inscription qui vous concerne :

    7 weekends de formation au Yoga du Son à Nantes7 samedis "Aplomb et Méditations avec les sons" à Nantes7 dimanches "Méditations avec les sons" à Nantes
    Retour à la présentation du cycle

    Programme détaillé du cycle de Yoga du Son 2023/2024

    « Si vous cherchez la vérité, je vais vous la révéler : écoutez le son secret et sacré, le véritable son à l’intérieur de vous. » Kabir

    Les bienfaits de la méditation sont largement reconnus

    Entre autres : Diminution du stress, meilleur sommeil, meilleure gestion des émotions, amplification des processus d’auto-guérison physiques et psychiques, plus de présence à soi et à son environnement, moins de pensées automatiques, esprit plus clair, meilleure qualité de vie, etc

    Les concentration sur les sons est la voie royale vers l’état de méditation

    Lors de ce premier module de la formation au Yoga du Son, expérimentez comment les pratiques corporelles (asanas) et respiratoires (pranayama) combinés avec les sons amènent progressivement à :

    1. L’intériorisation (Pratyahara), c’est-à-dire un retournement de l’attention vers l’intérieur de soi
    2. La concentration (Dharana) sur les vibrations sonores
    3. La méditation (Dhyana), dans laquelle l’attention est maintenue fixement, sans effort, sur l’objet de la concentration

    L’état de méditation est donc un état dans lequel le mental est à la fois concentré et paisible.

    A l’issue de ce module, vous connaîtrez les bases théoriques et pratiques de la méditation avec les sons

    Une posture physique stable et confortable permet la méditation

    Dans le Sûtra II.46 des aphorismes du Yoga, le sage Patañjali indique qu’une posture stable et confortable est une condition nécessaire pour permettre la concentration, la méditation et l’absorption : Sthira Sukham Āsanam

    « Asana : Être fermement établi dans un espace heureux »

    Sthira : ferme, solide, durable – Sukha : bonheur, plaisir, confortable – Āsana : posture, assise

    Sur le plan physique, la stabilité et le confort trouvent leur expression dans la posture du corps qui permet la concentration du mental, c’est-à-dire dans l’assise.

    Partant de ce qui limite notre stabilité ou notre confort dans la tenue de l’assise, nous pouvons comprendre et ainsi agir sur ces limitations, qui se bornent rarement au seul plan physique.

    Lors de ce weekend, vous verrez les différentes postures recommandées pour l’assise et les points clés pour que celles-ci soient stables et confortables.

    Chaque posture ayant ses caractéristiques, il est souhaitable de les essayer toutes. Pendant la concentration, s’autoriser à changer de posture dès que le corps le réclame.

    Vous verrez aussi les limites habituelles des corps occidentaux, et comment agir sur celles-ci avec des postures de Haṭha Yoga préparatoires à l’assise, avec une attention particulière sur le bas du corps (pieds, jambes, hanches, bassin).

    La position stable et confortable étant installée, les voix seront ouvertes et disponibles pour les méditations avec les sons.

    L’énergie qui soutient et anime toute chose émerge de son état potentiel par l’évocation de la résonance de son nom : faire vibrer le nom de l’objet en le prononçant intérieurement et en se concentrant exclusivement sur lui, amène l’objet à être. Pour ce faire, la technique principale de mise en activité du mantra est le japa, la répétition, qui est répartie en trois degrés :

    • La répétition à voix haute, sur le support extérieur du mantra
    • Le murmure, qui est une répétition marmonnée avec mouvement des lèvres
    • La répétition mentale, qui devenant méditation, immobilise la substance mentale dans la forme du mantra, puis dans sa signification pour l’assimiler à sa forme propre

    OṂ est le son de l’Absolu, le Verbe. En lui, la résonance est continue et s’étire à l’infini

    Bien qu’étant un son absolument unique et indivisible, OṂ comprend trois caractères : A, U et M :

    • Le A correspond au corps physique, et il représente l’état de veille
    • Le U correspond aux corps subtils, et il représente l’état de sommeil avec rêves
    • Le M est l’état informel du corps causal, il représente le sommeil profond

    Le demi-cercle, sous le point du M, est le croissant lunaire, signe du Nâda, et se caractérise par un phonème nasal.

    La syllabe entière en un seul son, appelée Oṃkâra, représente le quatrième état de la conscience, qui est le Samâdhi, état de permanence, d’attention soutenue et de béatitude où le yogi a l’expérience du Nâda

    « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers »

    Le souffle, c’est la vie

    Notre souffle est notre chant intérieur. Toutes les traditions encensent le souffle, comme véhicule de l’exploration du Soi. En particulier, le mot « respiration » vient du latin « spiritus »‘, qui a aussi donné le mot « esprit ».

    La plupart du temps, notre respiration est inconsciente et automatique : l’amplitude et le rythme de la respiration sont réglés automatiquement par notre corps, en fonction de ses besoins en oxygène.

    Comme ces besoins dépendent directement des activités physiques, émotionnelles et mentales, la respiration est un révélateur de ces activités. Ainsi, nous pouvons remarquer que :

    • Le rythme respiratoire augmente avec les activités physiques
    • Le rythme respiratoire augmente avec les émotions et le stress
    • Le rythme respiratoire augmente avec les sollicitations mentales

    Comme la respiration peut également être contrôlée par la conscience, elle est aussi un moyen d’agir sur ces niveaux d’activité

    • En diminuant son rythme respiratoire, les rythmes biologiques ralentissent, ce qui a notamment des effets bénéfiques sur les processus inflammatoires
    • En diminuant son rythme respiratoire, les émotions et les stress diminuent
    • En diminuant son rythme respiratoire, la dispersion mentale cesse

    Donc plus la respiration est lente, ample et complète, et plus l’esprit est apaisé. Et vice-versa.

    En conclusion, comme nous pouvons largement intervenir consciemment sur l’amplitude et sur le rythme de la respiration, nous pouvons agir sur notre état intérieur, et même sur notre inconscient, grâce à la respiration consciente.

    Dans les pratiques chantées, la voix est l’expression du souffle : la voix prend sa source dans l’inspiration, et elle se révèle dans l’expiration.

    Les chants de mantras, pratiqués en allongeant et en amplifiant les souffles, pacifient donc profondément le mental -ce qui est le but du Yoga

    D’après le Yoga, l’apaisement du mental permet de dissoudre les voiles qui couvrent la vraie nature de l’Esprit.

    La démarche yoguique consiste à provoquer en l’homme la conversion, le retournement qui est le chemin inverse parcouru par la Manifestation pour parvenir à son origine, à sa Source ultime.

    D’après le Yoga, dans le processus de la création, l’ignorance de la vraie nature de l’Esprit (avidyā), voilant la réalité, apparaît avec la naissance du sentiment d’altérité, lorsque le « Je », de plus en plus individualisé, ressent la séparation et est confronté aux phénomènes et à la diversité du monde extérieur. Le « désir de vivre » aboutit obligatoirement à une dualité déterminant l’existence du fini, avec son corollaire immédiat, la souffrance.

    Face à la Prakriti il y a le Purusha, spectateur attentif mais infini, et nullement affecté par les vicissitudes de l’existence. La pratique du Yoga révèle que chaque individu est aussi un Purusha particulier, éternellement libre.

    Il n’y a pas d’autre instrument que la méditation profonde pour pouvoir détecter la présence de cette grâce toute-puissante à l’intérieur de nous. Immobilisez le corps, retirez l’énergie des sens et conduisez la dans le cerveau, calmez le cœur : vous ressentirez la paix et la joie infinies Paramahamsa Yogananda

    Un corps humain en bonne santé est en jaillissement permanent dans les six directions de l’espace (un peu comme un ballon de baudruche bien gonflé)

    En conséquence, si on laisse passer le mouvement, toute action sur une extrémité a des répercussions sur l’ensemble de la structure. Notre structure est déformable, et elle revient toujours à sa forme initiale en l’absence de pression extérieure.

    Néanmoins, ce jaillissement naturel de l’intérieur vers l’extérieur peut être limité par des verrous, qui se traduisent par des attitudes du type projection de côtes (attitude de combat) ou avachissement (fatigue générale).

    Pour s’harmoniser et retrouver le jaillissement naturel, il faut étirer, créer de l’espace et dénouer la colonne vertébrale, en particulier au niveau des lieux de passage suivants :

    • Le bassin : créer de l’espace au niveau des hanches
    • Le diaphragme et la cage thoracique : créer de l’espace entre les côtes
    • La ceinture scapulaire : créer de l’espace dans les épaules

    Lors de ce module, vous verrez comment conscientiser, étirer et dénouer ces espaces

    Le corps étant détendu et ouvert, l’esprit (dhi) peut plus facilement s’apaiser, se poser (samâ).

    C’est l’apaisement de l’esprit qui permet, dès le début de la pratique, de parfaire et de coordonner tous les autres « membres » qu’évoque Patanjali.

    L’apaisement procuré par les méditations avec les sons procure un très profond repos au système nerveux tout entier, en neutralisant les tensions et les stress accumulés.

    Pendant que le corps fait l’expérience de ce repos profond, l’esprit est immergé dans le silence.

    Le contact régulier avec cet état de repos rend le système nerveux plus sain, l’esprit plus calme et clair, et la vie plus harmonieuse.

    Ces conditions sont à leur tour propices à une expérience plus profonde de la paix intérieure.

    Par la pratique régulière de la méditation, on est amené à goûter un silence intérieur toujours plus profond, qui culmine avec l’expérience de ce repos qui caractérise le Soi, cette immensité dans laquelle toute activité cesse

    « Tant que l’esprit reste associé à l’objet, il garde le statut d’esprit expérimentant. Mais quand l’objet d’expérience s’est amenuisé au point de disparaître, l’esprit cesse alors d’être l’esprit expérimentant. L’esprit conscient devient Conscience. » Maharishi Mahesh Yogi

    La voix révèle notre état intérieur et notre être

    Notre état intérieur influence notre voix :

    • Lorsqu’on est stressé-e, agité-e ou fatigué-e, notre voix est étriquée
    • Lorsqu’on est tranquille, posé-e, plein-e d’énergie, notre voix est ouverte

    Notre voix révèle donc notre état intérieur du moment, et aussi là où nous en sommes sur le chemin de la paix intérieure.

    L’état crée le geste, mais l’inverse est également vrai : le geste crée l’état. Ainsi, lorsque la voix se détend et s’ouvre, c’est tout l’esprit qui devient calme et réceptif :

    En ouvrant notre voix, c’est tout notre système psycho-sensoriel qui s’ouvre

    Mais en quoi consiste l’ouverture de la voix, plus exactement ?

    La production sonore est le résultat de la combinaison des trois espaces suivants :

    • Les poumons, et les muscles qui s’y rattachent, jouent le rôle d’alimentation en air (comme le soufflet de l’harmonium)
    • Les cordes vocales jouent le rôle de le production sonore, en faisant vibrer l’air en provenance des poumons (comme une hanche d’harmonium)
    • Le conduit vocal agit sur le timbre du son, en faisant plus ou moins résonner les vibrations produites par les cordes vocales (comme la caisse de résonance d’une guitare)

    Plus le volume du conduit vocal est important, et plus la voix est ouverte (riche en harmoniques)

    Pour ouvrir sa voix, il faut donc ouvrir sa bouche et dilater son pharynx en chantant. Cela est grandement facilité par la préparation du reste du corps à savoir les pieds, les jambes, les hanches, l’abdomen, la cage thoracique et la ceinture scapulaire.

    La voix étant ouverte, la méditation avec les sons affine l’écoute et révèle le pratiquant à lui-même

    Dans la méditation, le son est utilisé pour focaliser l’attention. A mesure que chacun des niveaux de plus en plus subtils du son est apprécié, l’activité mentale s’affine, devenant elle aussi plus subtile. Les deux vont de pair. De cette façon, l’attention est conduite progressivement à traverser les niveaux de la pensée, du sentiment et de l’intellect, au fur et à mesure que le son est apprécié dans ses valeurs de plus en plus fines.

    Pour finir, on fait l’expérience du niveau le plus fin de l’objet et, simultanément, le niveau le plus raffiné de l’activité mentale est atteint. Quand ce mouvement est lui-même transcendé, l’activité mentale en vient à s’arrêter complètement. L’esprit cesse alors d’exister en tant qu’entité individuelle et retourne se fondre en sa source, la Conscience universelle, de même qu’une vague retombe sur l’océan.

    « Si le yogi se fond dans ce bonheur incomparable que l’on éprouve en se délectant des belles choses, comme le chant par exemple, tout mêlé à cette jouissance, il s’identifiera à elle » Vijnana Bhairava Tantra 73 (50)

    Fondamentalement, le Yoga est l’apaisement du mental

    Toutes les pratiques yoguiques convergent vers un but : amener le mental de son état ordinaire, relativement agité, aux états de plus en plus profonds de méditation et d’absorption, et à s’établir dans cette paix, en toutes circonstances.

    Pour ce faire, Patañjali préconise de prendre une position stable et confortable (asana), de ralentir son souffle (pranayama), de retourner l’attention vers l’intérieur de soi (pratyahara) et de se concentrer sur un objet favorable. Dans la démarche du Yoga du Son cet objet est la vibration sonore, qui est à la source du mental

    Une posture de concentration est une posture qui est stable, pour pouvoir être tenue longtemps, et qui reste confortable. Toute posture qui remplit ces deux critères, stabilité et confort, est propice à la concentration et à la méditation. Cela dit, la vigilance et la stabilité mentale sont favorisés par une certaine verticalité de la colonne vertébrale, comme par exemple les postures :

    • En tailleur ou en demi-lotus
    • Assis une jambe pliée
    • Assis sur une chaise ou sur un ballon

    L’assise confortable dans la durée est le fruit des ouvertures corporelles

    Pour que l’assise soit vraiment confortable dans la durée, il est nécessaire que :

    • Le bassin bascule
    • La colonne vertébrale soit étirée
    • La cage thoracique soit ouverte, la ceinture scapulaire basse, le sternum remonté et le menton reculé

    Lors de cette journée, vous reverrez des pratiques globales et des pratiques ciblées qui installent ces ouvertures et rendent l’assise vraiment confortable.

    La méditation avec les sons est donc grandement facilitée par un assise confortable

    La méditation apporte une immense tranquillité et une immense force

    Lorsque la méditation est bien établie dans l’existence, il se passe trois choses :

    • Un « enlèvement » de tout ce qui fait obstacle au bon fonctionnement physique et psychologique du pratiquant, c’est-à-dire une purification
    • L’apparition de la lumière de la connaissance
    • L’ultime discernement, qui consiste à comprendre que nous ne sommes ni ce corps-esprit que nous habitons, ni la mystérieuse Source qui vit en nous, mais que nous sommes un Être qui est distinct à la fois de son équipement psychosensoriel (la Nature) et de la Conscience universelle

    Les moyens « intérieurs » du yoga que sont la concentration, la méditation et l’absorption (regroupés sous le terme de samyama, démarche) font naître dans l’esprit une immense tranquillité et une immense force. Le pratiquant qui est capable de fixer sa pensée dans un direction choisie et de l’y maintenir longtemps peut agir dans la vie avec une très grande intensité.

    « Les noms et les formes changent sans cesse. Connaissez-vous comme le témoin immuable du mental changeant. C’est suffisant » Sri Nisargadatta Maharaj

    Les êtres humains contactent le monde grâce à leur corps, leurs émotions et leurs pensées

    Tous les êtres humains tous dotés d’un corps, qui véhicule des émotions, et d’un mental qui nous permet de comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

    En réalité, ces véhicules sont eux-mêmes éclairés par la lumière de la Conscience, qui est le support et l’intelligence subtile à l’origine de tout ce qui se manifeste (sur les plans physique, émotionnel ou mental).

    Plus le mental est paisible tout en étant attentif, et plus la Conscience universelle se révèle à la conscience individuelle du pratiquant

    Le Yoga enseigne que nous avons en nous-mêmes un trésor caché, un principe de lumière que les Yoga-sûtras appellent le Purusha, appelé le « Soi ». Il est Sat-Chit-Ananda, Être-Conscience-Béatitude, et il est possible de le connaître, d’unir son regard avec le sien.

    Le Yoga est le chemin qui réunit le « je » individuel et le « Soi » universel, qui est félicité et paix infinies. Il nous indique la voie du retour vers notre être originel, qui est depuis toujours présent au plus profond de nous-mêmes. Il nous enseigne comment quitter la surface, où nous vivons ordinairement, pour explorer les profondeurs de notre être.

    De toutes les formes de yoga utilisées pour concentrer le mental en vue de réaliser la paix intérieure, la répétition de mantras est la plus aisée et la plus sûre

    Lorsque le mental est attentivement focalisé sur un mantra, l’esprit se concentre et se détend, ce qui amène toutes les facultés physiques et mentales à leur maximum d’efficacité.

    La répétition d’un mantra se subdivise en trois types, comme suit :

    • Audible (Bhaikari) : Le mantra est récité à haute voix, de façon à concentrer, calmer et recharger l’esprit
    • Murmuré (Upanshu) : Le mantra est chuchoté, de sorte que seul celui qui le pratique l’entende. Il y a mouvement des lèvres, mais presque aucun son. Cette étape est plus subtile que le bhaikhari, et amène le mental à l’étape suivante : manasik
    • Mental (Manasik) : Lorsque l’esprit est calme, il est prêt pour le manasik japa: c’est la forme la plus subtile de répétition de mantra. Pour les personnes qui sont prêtes, c’est également la plus puissante. Il est dit par les écritures que la pratique continue et fervente du manasik japa est suffisante pour mener à l’illumination (90% des saints célèbres auraient dû leurs plus hautes envolées mystiques à ce dernier type de répétition de mantra)

    Le mantra peut être psalmodié, chanté sur une fréquence sonore, sur une mélodie, seul ou en groupe, à l’unisson ou en polyphonie : toutes ces possibilités sont explorées au cours de ce cycle

    Cycle de formation au Yoga du Son 2023/2024 à Rennes

    Programme

    Pas d'évènement

    Lieu et horaires

    Salle de danse lumineuse de la MJC du Grand Cordel18 rue des plantes, 35700 Rennes

    Samedi : de 10h30 à 18h30 (pause de 13h à 14h)

    Dimanche : de 10h à 18h (pause de 13h15 à 14h15)

    Tarifs

    30€ la pratique du samedi matin (10h30-13h)
    90€ la journée
    hors cycle de formation
    180€ le weekend
    hors cycle de formation

    630€ le cycle de 7 journées (réglables en 3 fois, réduits à 600€ pour toute inscription avant le 1er juillet 2023)

    990€ le cycle de 7 weekends (réglables en 3 fois, réduits à 930€ pour toute inscription avant le 1er juillet 2023)

    Nous souhaitons que l’argent ne soit pas un frein : contactez-nous en cas de besoin de tarif réduit.

    Formation Yoga du son méditation Rennes

    Mjc_grand_cordel-yoga-son-meditation

    Yoga du Son - Harmonium et Swarmandal

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      Retour à la présentation du cycle

      Programme détaillé du cycle de Yoga du Son 2023/2024

      « Si vous cherchez la vérité, je vais vous la révéler : écoutez le son secret et sacré, le véritable son à l’intérieur de vous. » Kabir

      Les bienfaits de la méditation sont largement reconnus

      Entre autres : Diminution du stress, meilleur sommeil, meilleure gestion des émotions, amplification des processus d’auto-guérison physiques et psychiques, plus de présence à soi et à son environnement, moins de pensées automatiques, esprit plus clair, meilleure qualité de vie, etc

      Les concentration sur les sons est la voie royale vers l’état de méditation

      Lors de ce premier module de la formation au Yoga du Son, expérimentez comment les pratiques corporelles (asanas) et respiratoires (pranayama) combinés avec les sons amènent progressivement à :

      1. L’intériorisation (Pratyahara), c’est-à-dire un retournement de l’attention vers l’intérieur de soi
      2. La concentration (Dharana) sur les vibrations sonores
      3. La méditation (Dhyana), dans laquelle l’attention est maintenue fixement, sans effort, sur l’objet de la concentration

      L’état de méditation est donc un état dans lequel le mental est à la fois concentré et paisible.

      A l’issue de ce module, vous connaîtrez les bases théoriques et pratiques de la méditation avec les sons

      Une posture physique stable et confortable permet la méditation

      Dans le Sûtra II.46 des aphorismes du Yoga, le sage Patañjali indique qu’une posture stable et confortable est une condition nécessaire pour permettre la concentration, la méditation et l’absorption : Sthira Sukham Āsanam

      « Asana : Être fermement établi dans un espace heureux »

      Sthira : ferme, solide, durable – Sukha : bonheur, plaisir, confortable – Āsana : posture, assise

      Sur le plan physique, la stabilité et le confort trouvent leur expression dans la posture du corps qui permet la concentration du mental, c’est-à-dire dans l’assise.

      Partant de ce qui limite notre stabilité ou notre confort dans la tenue de l’assise, nous pouvons comprendre et ainsi agir sur ces limitations, qui se bornent rarement au seul plan physique.

      Lors de ce weekend, vous verrez les différentes postures recommandées pour l’assise et les points clés pour que celles-ci soient stables et confortables.

      Chaque posture ayant ses caractéristiques, il est souhaitable de les essayer toutes. Pendant la concentration, s’autoriser à changer de posture dès que le corps le réclame.

      Vous verrez aussi les limites habituelles des corps occidentaux, et comment agir sur celles-ci avec des postures de Haṭha Yoga préparatoires à l’assise, avec une attention particulière sur le bas du corps (pieds, jambes, hanches, bassin).

      La position stable et confortable étant installée, les voix seront ouvertes et disponibles pour les méditations avec les sons.

      L’énergie qui soutient et anime toute chose émerge de son état potentiel par l’évocation de la résonance de son nom : faire vibrer le nom de l’objet en le prononçant intérieurement et en se concentrant exclusivement sur lui, amène l’objet à être. Pour ce faire, la technique principale de mise en activité du mantra est le japa, la répétition, qui est répartie en trois degrés :

      • La répétition à voix haute, sur le support extérieur du mantra
      • Le murmure, qui est une répétition marmonnée avec mouvement des lèvres
      • La répétition mentale, qui devenant méditation, immobilise la substance mentale dans la forme du mantra, puis dans sa signification pour l’assimiler à sa forme propre

      OṂ est le son de l’Absolu, le Verbe. En lui, la résonance est continue et s’étire à l’infini

      Bien qu’étant un son absolument unique et indivisible, OṂ comprend trois caractères : A, U et M :

      • Le A correspond au corps physique, et il représente l’état de veille
      • Le U correspond aux corps subtils, et il représente l’état de sommeil avec rêves
      • Le M est l’état informel du corps causal, il représente le sommeil profond

      Le demi-cercle, sous le point du M, est le croissant lunaire, signe du Nâda, et se caractérise par un phonème nasal.

      La syllabe entière en un seul son, appelée Oṃkâra, représente le quatrième état de la conscience, qui est le Samâdhi, état de permanence, d’attention soutenue et de béatitude où le yogi a l’expérience du Nâda

      « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers »

      Le souffle, c’est la vie

      Notre souffle est notre chant intérieur. Toutes les traditions encensent le souffle, comme véhicule de l’exploration du Soi. En particulier, le mot « respiration » vient du latin « spiritus »‘, qui a aussi donné le mot « esprit ».

      La plupart du temps, notre respiration est inconsciente et automatique : l’amplitude et le rythme de la respiration sont réglés automatiquement par notre corps, en fonction de ses besoins en oxygène.

      Comme ces besoins dépendent directement des activités physiques, émotionnelles et mentales, la respiration est un révélateur de ces activités. Ainsi, nous pouvons remarquer que :

      • Le rythme respiratoire augmente avec les activités physiques
      • Le rythme respiratoire augmente avec les émotions et le stress
      • Le rythme respiratoire augmente avec les sollicitations mentales

      Comme la respiration peut également être contrôlée par la conscience, elle est aussi un moyen d’agir sur ces niveaux d’activité

      • En diminuant son rythme respiratoire, les rythmes biologiques ralentissent, ce qui a notamment des effets bénéfiques sur les processus inflammatoires
      • En diminuant son rythme respiratoire, les émotions et les stress diminuent
      • En diminuant son rythme respiratoire, la dispersion mentale cesse

      Donc plus la respiration est lente, ample et complète, et plus l’esprit est apaisé. Et vice-versa.

      En conclusion, comme nous pouvons largement intervenir consciemment sur l’amplitude et sur le rythme de la respiration, nous pouvons agir sur notre état intérieur, et même sur notre inconscient, grâce à la respiration consciente.

      Dans les pratiques chantées, la voix est l’expression du souffle : la voix prend sa source dans l’inspiration, et elle se révèle dans l’expiration.

      Les chants de mantras, pratiqués en allongeant et en amplifiant les souffles, pacifient donc profondément le mental -ce qui est le but du Yoga

      D’après le Yoga, l’apaisement du mental permet de dissoudre les voiles qui couvrent la vraie nature de l’Esprit.

      La démarche yoguique consiste à provoquer en l’homme la conversion, le retournement qui est le chemin inverse parcouru par la Manifestation pour parvenir à son origine, à sa Source ultime.

      D’après le Yoga, dans le processus de la création, l’ignorance de la vraie nature de l’Esprit (avidyā), voilant la réalité, apparaît avec la naissance du sentiment d’altérité, lorsque le « Je », de plus en plus individualisé, ressent la séparation et est confronté aux phénomènes et à la diversité du monde extérieur. Le « désir de vivre » aboutit obligatoirement à une dualité déterminant l’existence du fini, avec son corollaire immédiat, la souffrance.

      Face à la Prakriti il y a le Purusha, spectateur attentif mais infini, et nullement affecté par les vicissitudes de l’existence. La pratique du Yoga révèle que chaque individu est aussi un Purusha particulier, éternellement libre.

      Il n’y a pas d’autre instrument que la méditation profonde pour pouvoir détecter la présence de cette grâce toute-puissante à l’intérieur de nous. Immobilisez le corps, retirez l’énergie des sens et conduisez la dans le cerveau, calmez le cœur : vous ressentirez la paix et la joie infinies Paramahamsa Yogananda

      Un corps humain en bonne santé est en jaillissement permanent dans les six directions de l’espace (un peu comme un ballon de baudruche bien gonflé)

      En conséquence, si on laisse passer le mouvement, toute action sur une extrémité a des répercussions sur l’ensemble de la structure. Notre structure est déformable, et elle revient toujours à sa forme initiale en l’absence de pression extérieure.

      Néanmoins, ce jaillissement naturel de l’intérieur vers l’extérieur peut être limité par des verrous, qui se traduisent par des attitudes du type projection de côtes (attitude de combat) ou avachissement (fatigue générale).

      Pour s’harmoniser et retrouver le jaillissement naturel, il faut étirer, créer de l’espace et dénouer la colonne vertébrale, en particulier au niveau des lieux de passage suivants :

      • Le bassin : créer de l’espace au niveau des hanches
      • Le diaphragme et la cage thoracique : créer de l’espace entre les côtes
      • La ceinture scapulaire : créer de l’espace dans les épaules

      Lors de ce module, vous verrez comment conscientiser, étirer et dénouer ces espaces

      Le corps étant détendu et ouvert, l’esprit (dhi) peut plus facilement s’apaiser, se poser (samâ).

      C’est l’apaisement de l’esprit qui permet, dès le début de la pratique, de parfaire et de coordonner tous les autres « membres » qu’évoque Patanjali.

      L’apaisement procuré par les méditations avec les sons procure un très profond repos au système nerveux tout entier, en neutralisant les tensions et les stress accumulés.

      Pendant que le corps fait l’expérience de ce repos profond, l’esprit est immergé dans le silence.

      Le contact régulier avec cet état de repos rend le système nerveux plus sain, l’esprit plus calme et clair, et la vie plus harmonieuse.

      Ces conditions sont à leur tour propices à une expérience plus profonde de la paix intérieure.

      Par la pratique régulière de la méditation, on est amené à goûter un silence intérieur toujours plus profond, qui culmine avec l’expérience de ce repos qui caractérise le Soi, cette immensité dans laquelle toute activité cesse

      « Tant que l’esprit reste associé à l’objet, il garde le statut d’esprit expérimentant. Mais quand l’objet d’expérience s’est amenuisé au point de disparaître, l’esprit cesse alors d’être l’esprit expérimentant. L’esprit conscient devient Conscience. » Maharishi Mahesh Yogi

      La voix révèle notre état intérieur et notre être

      Notre état intérieur influence notre voix :

      • Lorsqu’on est stressé-e, agité-e ou fatigué-e, notre voix est étriquée
      • Lorsqu’on est tranquille, posé-e, plein-e d’énergie, notre voix est ouverte

      Notre voix révèle donc notre état intérieur du moment, et aussi là où nous en sommes sur le chemin de la paix intérieure.

      L’état crée le geste, mais l’inverse est également vrai : le geste crée l’état. Ainsi, lorsque la voix se détend et s’ouvre, c’est tout l’esprit qui devient calme et réceptif :

      En ouvrant notre voix, c’est tout notre système psycho-sensoriel qui s’ouvre

      Mais en quoi consiste l’ouverture de la voix, plus exactement ?

      La production sonore est le résultat de la combinaison des trois espaces suivants :

      • Les poumons, et les muscles qui s’y rattachent, jouent le rôle d’alimentation en air (comme le soufflet de l’harmonium)
      • Les cordes vocales jouent le rôle de le production sonore, en faisant vibrer l’air en provenance des poumons (comme une hanche d’harmonium)
      • Le conduit vocal agit sur le timbre du son, en faisant plus ou moins résonner les vibrations produites par les cordes vocales (comme la caisse de résonance d’une guitare)

      Plus le volume du conduit vocal est important, et plus la voix est ouverte (riche en harmoniques)

      Pour ouvrir sa voix, il faut donc ouvrir sa bouche et dilater son pharynx en chantant. Cela est grandement facilité par la préparation du reste du corps à savoir les pieds, les jambes, les hanches, l’abdomen, la cage thoracique et la ceinture scapulaire.

      La voix étant ouverte, la méditation avec les sons affine l’écoute et révèle le pratiquant à lui-même

      Dans la méditation, le son est utilisé pour focaliser l’attention. A mesure que chacun des niveaux de plus en plus subtils du son est apprécié, l’activité mentale s’affine, devenant elle aussi plus subtile. Les deux vont de pair. De cette façon, l’attention est conduite progressivement à traverser les niveaux de la pensée, du sentiment et de l’intellect, au fur et à mesure que le son est apprécié dans ses valeurs de plus en plus fines.

      Pour finir, on fait l’expérience du niveau le plus fin de l’objet et, simultanément, le niveau le plus raffiné de l’activité mentale est atteint. Quand ce mouvement est lui-même transcendé, l’activité mentale en vient à s’arrêter complètement. L’esprit cesse alors d’exister en tant qu’entité individuelle et retourne se fondre en sa source, la Conscience universelle, de même qu’une vague retombe sur l’océan.

      « Si le yogi se fond dans ce bonheur incomparable que l’on éprouve en se délectant des belles choses, comme le chant par exemple, tout mêlé à cette jouissance, il s’identifiera à elle » Vijnana Bhairava Tantra 73 (50)

      Fondamentalement, le Yoga est l’apaisement du mental

      Toutes les pratiques yoguiques convergent vers un but : amener le mental de son état ordinaire, relativement agité, aux états de plus en plus profonds de méditation et d’absorption, et à s’établir dans cette paix, en toutes circonstances.

      Pour ce faire, Patañjali préconise de prendre une position stable et confortable (asana), de ralentir son souffle (pranayama), de retourner l’attention vers l’intérieur de soi (pratyahara) et de se concentrer sur un objet favorable. Dans la démarche du Yoga du Son cet objet est la vibration sonore, qui est à la source du mental

      Une posture de concentration est une posture qui est stable, pour pouvoir être tenue longtemps, et qui reste confortable. Toute posture qui remplit ces deux critères, stabilité et confort, est propice à la concentration et à la méditation. Cela dit, la vigilance et la stabilité mentale sont favorisés par une certaine verticalité de la colonne vertébrale, comme par exemple les postures :

      • En tailleur ou en demi-lotus
      • Assis une jambe pliée
      • Assis sur une chaise ou sur un ballon

      L’assise confortable dans la durée est le fruit des ouvertures corporelles

      Pour que l’assise soit vraiment confortable dans la durée, il est nécessaire que :

      • Le bassin bascule
      • La colonne vertébrale soit étirée
      • La cage thoracique soit ouverte, la ceinture scapulaire basse, le sternum remonté et le menton reculé

      Lors de cette journée, vous reverrez des pratiques globales et des pratiques ciblées qui installent ces ouvertures et rendent l’assise vraiment confortable.

      La méditation avec les sons est donc grandement facilitée par un assise confortable

      La méditation apporte une immense tranquillité et une immense force

      Lorsque la méditation est bien établie dans l’existence, il se passe trois choses :

      • Un « enlèvement » de tout ce qui fait obstacle au bon fonctionnement physique et psychologique du pratiquant, c’est-à-dire une purification
      • L’apparition de la lumière de la connaissance
      • L’ultime discernement, qui consiste à comprendre que nous ne sommes ni ce corps-esprit que nous habitons, ni la mystérieuse Source qui vit en nous, mais que nous sommes un Être qui est distinct à la fois de son équipement psychosensoriel (la Nature) et de la Conscience universelle

      Les moyens « intérieurs » du yoga que sont la concentration, la méditation et l’absorption (regroupés sous le terme de samyama, démarche) font naître dans l’esprit une immense tranquillité et une immense force. Le pratiquant qui est capable de fixer sa pensée dans un direction choisie et de l’y maintenir longtemps peut agir dans la vie avec une très grande intensité.

      « Les noms et les formes changent sans cesse. Connaissez-vous comme le témoin immuable du mental changeant. C’est suffisant » Sri Nisargadatta Maharaj

      Les êtres humains contactent le monde grâce à leur corps, leurs émotions et leurs pensées

      Tous les êtres humains tous dotés d’un corps, qui véhicule des émotions, et d’un mental qui nous permet de comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

      En réalité, ces véhicules sont eux-mêmes éclairés par la lumière de la Conscience, qui est le support et l’intelligence subtile à l’origine de tout ce qui se manifeste (sur les plans physique, émotionnel ou mental).

      Plus le mental est paisible tout en étant attentif, et plus la Conscience universelle se révèle à la conscience individuelle du pratiquant

      Le Yoga enseigne que nous avons en nous-mêmes un trésor caché, un principe de lumière que les Yoga-sûtras appellent le Purusha, appelé le « Soi ». Il est Sat-Chit-Ananda, Être-Conscience-Béatitude, et il est possible de le connaître, d’unir son regard avec le sien.

      Le Yoga est le chemin qui réunit le « je » individuel et le « Soi » universel, qui est félicité et paix infinies. Il nous indique la voie du retour vers notre être originel, qui est depuis toujours présent au plus profond de nous-mêmes. Il nous enseigne comment quitter la surface, où nous vivons ordinairement, pour explorer les profondeurs de notre être.

      De toutes les formes de yoga utilisées pour concentrer le mental en vue de réaliser la paix intérieure, la répétition de mantras est la plus aisée et la plus sûre

      Lorsque le mental est attentivement focalisé sur un mantra, l’esprit se concentre et se détend, ce qui amène toutes les facultés physiques et mentales à leur maximum d’efficacité.

      La répétition d’un mantra se subdivise en trois types, comme suit :

      • Audible (Bhaikari) : Le mantra est récité à haute voix, de façon à concentrer, calmer et recharger l’esprit
      • Murmuré (Upanshu) : Le mantra est chuchoté, de sorte que seul celui qui le pratique l’entende. Il y a mouvement des lèvres, mais presque aucun son. Cette étape est plus subtile que le bhaikhari, et amène le mental à l’étape suivante : manasik
      • Mental (Manasik) : Lorsque l’esprit est calme, il est prêt pour le manasik japa: c’est la forme la plus subtile de répétition de mantra. Pour les personnes qui sont prêtes, c’est également la plus puissante. Il est dit par les écritures que la pratique continue et fervente du manasik japa est suffisante pour mener à l’illumination (90% des saints célèbres auraient dû leurs plus hautes envolées mystiques à ce dernier type de répétition de mantra)

      Le mantra peut être psalmodié, chanté sur une fréquence sonore, sur une mélodie, seul ou en groupe, à l’unisson ou en polyphonie : toutes ces possibilités sont explorées au cours de ce cycle